Le Magazine du 13 novembre Case Prison, TGI, Golfech..

*INFOS LOCALES :
d’après Mediacités : article de Nathalie Gillot)
L’Occitanie championne de France de la surpopulation carcérale.
Avec un taux de densité carcérale de 140 %, la région toulousaine est passée cette année devant l’Île-de-France. Situation explosive qui risque de se prolonger malgré le plan pénitentiaire adopté début 2019.
En Occitanie au 1er juillet 2019, on compte 71 710 détenus . La densité carcérale (nombre de détenus par rapport au nombre de places prévues) est en augmentation constante en France depuis une quinzaine d’années. Ce phénomène régulièrement dénoncé, reste une curiosité française dans une Europe où la tendance est à la diminution globale des incarcérations.

Paris détenait la palme de la sur-occupation avec 146,8 % en 2018, devant la zone Toulouse-Sud, en 2e place avec 131 %. En 2019, le taux moyen dans les prisons d’Occitanie atteint les 140 % et la 1ère place du classement ; la région parisienne revenant à 134,8 %. Tableau aggravé encore si l’on observe les établissements un par un.
Sur 12 maisons d’arrêt d’Occitanie, 9 dépassent le seuil de 150 %., 4 sont même en « sureffectif critique », à plus de 200 % (Nîmes, Foix, Perpignan et Carcassonne). Seysses a un taux de 191,1 %, contre 172 % en 2017.
Et comme si ça suffisait pas, voilà la nouvelle du jour (6 novembre 2019) : L’OIP (l’Observatoire International des Prisons) en danger
En 2019, malgré ce record absolu de surpopulation carcérale, l’OIP n’a jamais été aussi peu soutenu par l’État. Plusieurs subventions viennent de lui être retirées. Une mobilisation massive est indispensable pour permettre de maintenir l’action de l’OIP pour le respect des droits en prison.
En 5 ans, l’OIP a perdu 66 % de ses subventions publiques. qui représentaient en 2014 plus de la moitié de ses ressources, et n’en fournissent plus qu’un petit 1/4 en 2019…
suite à écouter :

Et...
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