juin le 11, anthologie du vers unique

vendredi 6 septembre 2013 par bidonfumant |

Quand je prends en main un livre de poésie, je l’ouvre souvent au hasard et picore quelques vers. Souvent le premier.C’est de cet instant magique que dépend ma lecture prochaine mais aussi le fait que je dépose ce livre sur un étagère et que je sais qu’un jour je reprendrai.De ces quelques mots je retire un intérêt que je sais différer. Mais de ces quelques vers dépendront mon acquisition. J’ai des dizaines de livre poésie dont pour certains je n’ai lu que quelques vers, d’autres dont j’ai épuisé les pages sas trop savoir pourquoi.Sans trop savoir pour quoi.

Anthologie du premier vers de George Shehadé éditions Bartillat Dans mon anthologie du vers unique, j’ai sorti des vers de leur contexte. Ils retrouvent ainsi une violence qu’ils perdent à être lus avec le flot des Syllabes. Georges Shehadé.

Automne 1976. Beyrouth est en flammes. "Notre quartier écrit George Shehadé à sa soeur, a reçu en une seule nuit trois cent cinquante roquettes. Je n’ai pas bougé de mon lit. Le pays le plus paisible a sombré dans la guerre. En quelques mois, celle-ci a fait 30000 morts, et 600 000 réfugiés. Le centre ville est détruit, les bombes pleuvent. C’est alors, qu’incapable d’écrire, horrifié par le désastre, George Shéhadé se tourne vers la plus insolite des activités en ces circonstances : entre deux tirs d’obus, il commence la composition délicate et minutieuse d’une anthologie du vers unique. Albert Dichy




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