Que pèse une vitre qu’on brise ?

mardi 4 octobre 2016 par bidonfumant |

Une rediffusion qui s’impose le jour de l’ouverture des rencontres D’ Averroes, les 4ème journées franco algériennes dont vous retrouverez le programme sur le site de canal sud à cette adresse. ne manquez pas cet événement riche en information et en surprise. De manière surprenante, mais où se niche ce qui fait sens par devers nous. Il se trouve que cette information sur les 4èmes journées franco-algériennes est le 1954 ème article du site de canal sud. je vois dans cette coïncidence, dans cette nomination fortuite, l’insistance de l’histoire à crever cet abcès qui nous empêche de vivre en intelligence.

Autour du recueil de poésie d’ Abdelmajid Kaouah : que pèse une vitre qu’on brise ?

« Il ne faut pas rejeter une chose bénéfique par nature et par essence sous prétexte qu’il y a en elle accidentellement un inconvénient » Averroes

Une précédente émission, je disais que j’en avais un peu marre de regarder le monde et d’essayer de comprendre ce qui se passe.
A la limite, je veux bien penser le monde mais à condition de vivre dans ce monde tel que je le pense et pas celui qui m’est proposé et qui finalement à mon avis est impensé.
Retour aux grandes valeurs donc et ne pas mettre de ketchup sur un hot dog en est une inaliénable
Donc être témoin de ce grand n’importe quoi, certainement pas.
Vivre de poésie, de vin, de sexe, et d’ivresses en tout genre, alors ça oui...
Alors ce soir détour sur la poésie, une poésie proche et pourtant exotique, celle d’un poète , écrivain algérien que les auditeurs de canal pas plus mais sud connaissent certainement à travers l’émission. Pas plus mais sud, ça a son importance quand on voit ce que fut le plus au canal . Mais bon, c’est pas beau de tirer sur les corbillard.
Mais pas de détour , retour sur Abdelmajid Kaouah qui anime oxymore
le mercredi à 17h.
Majid Kaouah a une voix merveilleuse qui roule comme seuls les galets savent le faire . Et sa conversation aux circonvolutions aussi sinueuses et denses que ces cheveux frisés est fascinante, planante, oserais je dire et même à force de digressions, de détails, de notes, d’apartés, de précisions, de détours, si parfois on y perd son latin.
Je dirais qu’importe puisqu’on ne parle pas latin et que seuls comptent l’émotion , le plaisir et le souvenir…
Nous avons une fois partagé une Terre, d’un côté et de l’autre de l’histoire une guerre d’indépendance ou de décolonisation , ça s’appelle...
Ça laisse des traces même si il est difficile d’être responsable de l’histoire d’avant nous. Je n’ai pas su faire quoi que ce soit de mon histoire et peu de gens sauront ce que j’en pense.
Et aujourd’hui en plus comme le dit William Gibson : nous n’avons pas de futur car notre présent est volatil
C’est en ça que se pose toute l’importance de la poésie de Majid Kaouah et de son travail critique. A citer ces anthologies de la poésie algérienne, celle d’expression arabe et celle d’expression algérienne …
Alors ce soir et à l’occasion des rencontres des amis d’Averroes qui auront lieu dés maintenant jusqu’au 17 octobre qui clôturera cet événement par le couscous de l’amitié . les renseignement sur ce événement seront sur la site de la page le monde est tout ce qui arrive

Abdelmajid Kaouah fait bien sûr de la liste de mes amis, même si l’on se voit peu et nous sommes peu vus, mais il est l’ami universel et je ne vois aucune raison de me passer d’un ami universel.
Certains fâcheux diront, ça ne veut rien dire ami universel, je le concède mais rencontrez d’abord Majid Kaouah avant de dire que mon vocabulaire n’est pas correct.
Je n’ai rien envie de dire sur les écrits de Majid Kaouah, peut-être que je ne sais pas.
Je pleure, je souris, j’ai peur, je suis rassuré, je me morfonds , j’ai un coup de blues, je ris, je me rappelle, je regarde le ciel juste pour regarder le ciel et je me replonge dans ses mots.
J’ai lu toutes ses poésies dans le 38 entre Arago et chaussée et c’est un très bon environnement sonore, de cité du nord-est à cité du sud-ouest.
Sur la dédicace qu’il posât sur mon livre , je lus rapidement ces mots :
A bernard,
Des fragments et des reflets d’un monde à moitié englouti, à moitié à l’assaut de l’avenir.
Je me suis dit que j’étais bien plus pessimiste que lui mais en y revenant pour cette émission, :
Des fragments et des reflets d’un monde à moitié englouti, à moitié à l’assaut de l’avenir.
Seule la poésie autorise une telle gymnastique.
Pendant quelques secondes , je me suis trouvé plus optimiste puis j’ai compté le nombre de gens qui lisent de la poésie et je me suis replongé dans le pessimisme le plus noir.

C’est une erreur bien sûr car comme chacun sait : le pessimisme est affaire d’intelligence, l’optimisme de volonté
Mais préférons comme citation de Gramsci qui se rapproche beaucoup du sens prophétique le la dédicace de Majid :
La crise consiste justement dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés
C’est là, c’est maintenant et c’est long, ça va durer et je suis si fatigué….j’en ai marre.

Que pèse le poids d’une vitre qu’on brise

Programme des journées culturelles franco-algériennes du 6/09 au 17/10/2015




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