Mais qu’est ce qu’ils ont bien pu jeter de ce putain de pont ?

Les vacances et l’actualité m’engagent à rediffuser cette émission de variétés.

Quelques déclinaisons autour de la chanson "ode to Billie Joe"=
une
deux
trois : Ma contribution à l’analyse de cette chanson comme conséquence d’un infanticide que l’on préfère taire.
Il se trouve que dans cette chanson ; le passage du texte de l’anglais au français fait changé de sexe au héros de la chanson Billy Joe se transforme en Marie jeanne, ce qui reste très intéressant sur le questionnement du genre et de l’infanticide . à condition que l’on interprète que ce que l’on jette du pont de la Garonne ou du pont tallahatchee est bien un nouveau né.
Je renvoie ici à réflexion sur un tabou, ouvrage collectif .
Si l’on considère l’infanticide comme une tache ménagère comme un autre, il est plutôt dévolu aux femmes et là dans cette ode , c’est l’homme et la femme qui s’en chargent . Mais dans la version française la culpabilité change de camp, et devient celle de la femme, en fait , ce qui est souvent le cas et le type joue le rôle du benêt qui dit qu’il n’est au courant de rien. Que dans la version américaine , ce soit l’homme qui se suicide semble expliqué que c’est parce qu’il est un benêt qu’il se suicide. Les conséquences restent différentes mais il semble que la bénitude dees hommes soient une constante.