Le front du lundi

Où l’on découvre que les inoffensifs moulins à vent cachent bien des géants de l’industrie. Que Sancho Panza aurait du se méfier de leurs airs de ne pas y toucher et qu’encore une fois le capital même peint en vert c’est l’ennemi à abattre.

On reviendra aussi sur la manif non mixte de samedi avec une personne qui y était. Elle nous raconte la grosse pression policière qui s’est doublée d’une violence sexiste bien dégueulasse... Et puis des infos diverses qui nous ont fait bondir de ci de là...

Ensuite on s’attaque au moulin à vent moderne et à la logique industrielle qui va avec les charmants petits moulins (2000m3 de béton au pied quand même...).
Un vieil article mais qui donne des infos ici, et leur site là.

Du beau succès que le valeureux don Quichotte dans l’épouvantable et inimaginable aventure des moulins à vent, avec d’autres événements dignes d’heureuses souvenances.

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J’aimerai parler du travail…
Je ne veux pas simplement parler de l’effort harassant, de l’épuisement inutile, de l’activité sans sens… Non je veux parler du travail… Pas seulement dans les détails qui font les tâches quotidiennes, les métiers et les professions…
Pas du temps perdu, pas du temps payé, pas de la retraite et du salaire… ou si peut être un peu du salaire… Je veux parler du travail... tout un programme.

Avant tout un petit collage avec des trucs qui parle de travail avec :
– Des extraits de "La classe ouvrière va au paradis" de Elio Petri, "A nous la liberté" de René Clair, "J’ai très mal au travail" de Jean Michel Carré
– Des emprunts : aux Voy’elles "une journée de travail en Prison" de Clochette alors incarcérée à la MAF de Rennes ; au complot des cagoles reportage sur la grève d’un carrefour à Marseille en 2008 ; à Rosa Luxembourg partie IV du chapitre la production marchande dans Introduction à l’économie politique. [1]
– Et de la zizique, lavorare con lenteza, Enzo Del Re ; Odio a mi jefe, (...)

On revient avec Sébastien Fontenelle sur son livre Poste stressante, une entreprise en souffrance... La casse du service public ce n’est pas qu’une histoire de gros sou c’est aussi une entreprise qui brise l’humain...

En première demi heure forcément on parle élection dans notre ville rose qui c’est réveillé toute bleue... Tant pis pour le sortant trop imbu de lui même et qui comme nombre de (sois disant) socialiste pense que les gens vont indéfiniment voté pour eux pour ne pas avoir la droite. Ben voilà patatras, tu fais pas le boulot tu dégage... Bon c’est sûre que nous on voudrait plus que ce qu’un maire ou un gouvernement pourrait nous offrir mais quand même à ce point... faut bien que ça s’arrête un jour on les paye quand même... Que le suivant se rassure on en a autant pour lui...

Une heure avec Sébastien Fontenelle, (...)

La Participation nos maîtres en ont plein la bouche, de la Participation... Entre enfumage technocratique et fabrique du consentement on ne sait plus bien par où on se fait avoir... Mais jamais en panne d’idée pour nous mettre au travail nos dirigeant.e.s semble réinvestir l’idée pour nous mobiliser. Pour renforcer la bourgeoisie en séduisant les classes moyennes... On n’est pas sortie le cul des ronces...

Aujourd’hui un peu d’histoire ouvrière ça fait jamais de mal. L’Argentine à la fin du XIX et jusque dans les années 30 a connu un mouvement ouvrier où les anarchistes et les communistes libertaires n’étaient pas relégué sur les strapontins... On en parle avec Guillaume de Gracia.

Guillaume de Gracia est auteur de l’horizon Argentin et d’un article dans un ouvrage collectif ¡Viva la social !. Il nous raconte avec force détail cette page de l’histoire ouvrière. Si vous en voulez encore plus allez lire l’entretien avec Eduardo Colombo ici et le film la patagonia rebelde (en castillan) et l’article de Guillaume de la revue dissidences qu’il cite dans l’émission.
Avant ça on revient avec l’ouvreuse sur le film de demain Ville bidon, ce qui est l’occasion de revenir sur nos vie et nos villes jetée en pâture aux urbanistes et aux technocrates. Et en prime une petite histoire de cette ville qui change #mobilisation (...)

Les travailleuses et travailleurs du sexe s’organisent pour ne plus subir des conditions de travail difficiles et dangereuses dans le cadre du Syndicat du travail du sexuel (Strass). Parler du travail du sexe c’est parler du stigmate de la pute toujours victimes toujours soupçonnée d’être manipulée et qu’il faudrait protéger. La réalité c’est que toutes les lois accumulées depuis des années ne font que durcir les conditions de travail. Ici comme ailleurs, les mauvaises conditions de travail ce traduisent par des mises en danger des personnes et la précarisation de leurs situations.

Avant d’entendre Marie du Strass (à partir de 30 minutes) vous entendrez :
– un petit retour du Testet toujours en lutte contre le projet de barrage
– Nathalie une bergère qui se fait tracasser par l’administration pour refus de puçage
– des brèves d’un monde sous surveillance...

Le reportage est issue de l’émission les paysan.ne.s dans la lutte des classes de radio Canut. Ilelles n’ont pas juste un nom super classe (contre classe) mais aussi de supers émissions à aller écouter sur leur site.

Pour la bande son les Nonnes troppos, La Makhnovtchina de René Binamé un extrait de l’aventure c’est l’aventure, un poème de Claudette lu par Plume (...)