un frisson dans la nuit
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Pour transformer un son en son radiophonique, la méthode est simple, il suffit de prendre ce son et de le passer à la radio, ainsi il devient radiophonique. Comme, il n’y a pas de limite au son, il n’y pas de limite à ce que produire la radio. Et alors machine à ouïr est en marche.
Donc la proposition de cette émission ,outre le fait d’écouter de la musique que l’entend peu, de la poésie et autres humeurs, c’est que vous participiez à la programmation soit sous forme de dédicaces, de lectures de propositions musicales.
À vous de voir et de dire mais pas tout. Parce que comme je suis au minimum antiraciste, antisexiste, antifasciste et beaucoup d’autres choses, tout ne pourra pas être proposée. Mais vous pouvez tenter votre chance.
Et si ces musiques vous intéressent, retrouvez les sur 49,3
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un frisson dans la nuit : la fin de l’été
publié le 18 décembre 2020 par bidonfumant
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Une adaptation de "la fin de l’été" de Françoise Longeard par Luis Mendez
Jill et Luce sont femmes ; Jill et Luce sont filles, elles sont sœurs.
En ce 10 septembre, quelques jours à peine après la mort de leur mère, les voilà seules dans la maison familiale.
Pour Jill et Luce, cette « fin de l’été » est, d’abord, la disparition sidérante de l’enfance ; une enfance éclairée par la présence aimante et créative d’un père, assombrie par la froideur d’une mère, hantée par la disparition d’un frère aîné.
Malgré leur histoire commune et leur tendresse partagée, Jill et Luce ont engagé leurs vies sur des voies radicalement différentes.
C’est parce qu’elle croit en « l’humain » que Luce trouve la force de ses combats et de ses révoltes…
Pour Jill, au contraire, seul le monde animal, et particulièrement celui des oiseaux, semble digne (...)
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un frisson dans la nuit : les enfants vont bien
publié le 13 novembre 2020 par bidonfumant
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Autour du livre de Nathalie Quintane :(POL) les enfants vont bien
IL semblerait que toutes problématiques mondiales soient liées (il est sûr qu’elles sont liées), mais ceux qui détiennent les médias tiennent, à les découper en petits fragments.
Or, d’histoire, il n’y en qu’une, celle qui se déroule sous nos yeux et qui est conséquence de celle qu’on a vécue.
Tenir compte de ce qui se passe est une façon de ne plus être obligé , un jour, de dire, bêtement : " je ne savais pas" et juste après "plus jamais ça".
(...)
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Dans le potage / un frisson dans la nuit
publié le 6 novembre 2020 par bidonfumant
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Une rediffusion de l’avant dernier confinement.
Le texte dans son intégralité que l’on peut retrouver sur AOC ou
La sécurité est mon pire ennemi, elle endort mes réflexes et mes initiatives ;
En direct du confinement
J’essayais d’imaginer ce que ce temps libre sans être confiné aurait provoqué et ce dont j’en aurais fait ou on aurait pu en faire et pourquoi le confinement changerait cette projection d’un temps où l’on aurait pu faire ce dont on avait vraiment envie.
A condition de penser que quand on est libre on fait ce qu’on veut, ce qui est loin d’être sûr.
Et qu’une envie d’aujourd’hui n’a rien à voir avec l’envie de demain. J’aurais peut-être dû employer désir (...)
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Tintamarre
publié le 16 octobre 2020 par bidonfumant
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À 21 h, dimanche et tous les soirs pendant six semaines, sortez vos casseroles, montez dans vos voitures et abusez du klaxon, usez de tout ce qui fait du bruit pour marquer l’irrationnel et le grotesque de couvre feu.
Vous avez ou pas applaudi au balcon pour des soignants oud es caissières, vous êtes ou n’êtes pas gilets jaunes, vous avez ou pas le covid, vous êtes ou pas sorti hier soir après 21 h, vous avez ou pas pensé aujourd’hui, le tintamarre est l’expression simple en réaction à cette aporie politique.
Comment allons nous tomber amoureux coincé dans notre petit monde étriqué d’individu individualiste et contraint à l’individualiste.
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Quelle terreur en nous ne veut pas finir ?
publié le 9 octobre 2020 par bidonfumant
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Autour du livre de Frédéric Boyer éponyme.
Le fait d’être humain ne procède pas uniquement de nous-mêmes, comme le fait d’être d’une culture, d’une histoire ne procède pas d’un seul autre, ou d’un seul semblable, mais de l’ensemble des autres, de tous les semblables, et plus loin encore de l’autre à venir, du dissemblable, de l’étranger, de l’autre culture, de l’autre histoire. Où et comment se pose la question de l’honneur à cet instant ? N’est-ce pas à cette pliure que fait courir à l’espèce le mépris, l’incompréhension, le refus de l’autre ?
Aujourd’hui nous devons faire face. Et savoir d’instinct, savoir sans le comprendre que la seule force, la seule valeur, la seule dignité, c’est de ne pas comprendre si comprendre nous fait renoncer à l’amour de l’autre. Voilà ce qui fonde, voilà ce qui fait la légitimité non seulement d’une existence mais de toute communauté.
Quelle terreur en nous ne veut pas finir ? Frédéric Boyer POL
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Rien ou presque
publié le 2 octobre 2020 par bidonfumant
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C’est un type qui va à l’église et il rencontre un autre qui a l’air d’être un habitué.
Il lui demande s’il est bedeau
L’autre répond non au-dessus
Sacristain,
Non au dessus
Curé,
Non au dessus
Abbé,
non, au dessus,
évêque
non au dessus
cardinal,
non au dessus,
pape,
non, non au dessus
ne le dites pas que vous êtes Dieu,
non au dessus
Mais il n’y a rien au dessus de dieu
Ben, c’est ça que je suis,
rien.
(...)