un frisson dans la nuit
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Pour transformer un son en son radiophonique, la méthode est simple, il suffit de prendre ce son et de le passer à la radio, ainsi il devient radiophonique. Comme, il n’y a pas de limite au son, il n’y pas de limite à ce que produire la radio. Et alors machine à ouïr est en marche.
Donc la proposition de cette émission ,outre le fait d’écouter de la musique que l’entend peu, de la poésie et autres humeurs, c’est que vous participiez à la programmation soit sous forme de dédicaces, de lectures de propositions musicales.
À vous de voir et de dire mais pas tout. Parce que comme je suis au minimum antiraciste, antisexiste, antifasciste et beaucoup d’autres choses, tout ne pourra pas être proposée. Mais vous pouvez tenter votre chance.
Et si ces musiques vous intéressent, retrouvez les sur 49,3
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Un frisson dans la nuit : BLAST
publié le 27 mai 2022 par bidonfumant
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Tu sais que l’on ne reste pas
Pour bien longtemps
À l’abri de soi.
Luz Volkmann Aller la rivière...
BLAST edition
D’une visite à Anarphabète j’ai ramené une collection de signets
quelques livres et une envie d’écouter de la musique...
et voilà
(...)
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Un frisson dans la nuit : NOUS AUSSI
publié le 20 mai 2022 par bidonfumant
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Nous n’avons même plus un endroit pour construire notre vie
Nous n’avons même pas le choix
Nous n’avons même pas de camionnette de livraison
Nous n’avons même pas le minimum
Nous n’avons même pas été capables de nous entendre
Nous n’avons même pas le droit d’avoir des représentants
Nous n’avons même plus l’impression de faire un choix ; JCM
Un texte, nous aussi, dont j’ai perdu les références, il me faudrait quelques heures pour les retrouver, mais seulement si c’est nécessaire.
Puis un texte d’ Edward Bond, le crime du XXIème siécle et un extrait aussi de l’homme de l’humour de Nogues
Il était dit : donnez à manger aux gens et ils seront justes
L’âge de la paix commencera
Il n’en est rien
Il est juste que nous mangions mais manger ne nous rendra pas justes
Nous aurons faim de justice
Sans justice notre faim grandit jusqu’à nous faire dévorer la terre. E Bond
Je comprends bien sûr aussi le refus de qui s’est fortement exprimé
Je n’ai même plus l’impression (...)
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un frisson dans la nuit : I remember
publié le 6 mai 2022 par bidonfumant
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Ce I remember n’est pas une coquetterie, mais quand il s’agit de Joe Brainard, "je me souviens" se transforme en "I remember".
J’aurais pu tenter une macronneries du style "je remember" ou "I souviens" ou "french souvenir".
Mais je reste sobre, malgré le couvre feu ou à cause du couvre feu (et aussi parce que je n’ai pas le moindre feu à couvrir) et nous resterons sur le titre original du bouquin I remember.
Comme vous l’aurez remarqué, c’est une émission commise pendant le premier confinement.
Là, à la suite d’élection, je ne peux guère faire le con finement, alors je me souviens d’un temps où tout était politique.
Aujourd’hui, plus rien est politique, tout se joue entre la haine d’un autre et le contentement de soi d’un autre . Peut-être que les autres se recouvrent mais peut-être pas.
I remember
Pour écouter la lecture originale par l’auteur
un petit extrait ici
et un peu plus là
(...)
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Un frisson dans la nuit : antisocial, sapristi !
publié le 22 avril 2022 par bidonfumant
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Je ne sais pas depuis combien de temps je n’ai pas entendu antisocial.
Tiens, voilà des élections.
Ça va changer quelque chose ?
Je lis le journal, tous les journaux, écoute les infos, toutes les infos et j’entends que tout ce que "je" veux, c’est de la sécurité, pas de la liberté, de la justice.
Toujours plus de police, de prison et de justice et quelle justice, dont il est impossible de violer les vices.
Je ne sais plus depuis quand je n’ai pas écouté antisocial…
Des gens meurent dans la méditerranée et il faudrait que je sois en sécurité, il y a la queue devant les bureaux western union, nous voudrions séparater, parait-il.
Je marche dans la rue un masque noir sur la bouche, noir , je ne sais pas pourquoi, il n’y a (...)
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un frisson dans la nuit : Il manque, Tarkos...
publié le 15 avril 2022 par bidonfumant
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« Je suis un poète qui défend la langue française contre sa dégénérescence, je suis un poète qui sauve sa langue, en la faisant travailler, en la faisant vivre, en la faisant bouger."
À l’occasion de l’exposition qui lui est consacrée à Marseille, voici à nouveau cette évocation radiophonique de ce qu’est Tarkos au moins pour moi, un poète nécessaire et indispensable.
« Je suis un poète qui défend la langue française contre sa dégénérescence, je suis un poète qui sauve sa langue, en la faisant travailler, en la faisant vivre, en la faisant bouger."
La poésie reste confidentielle quoi qu’on fasse ou qu’on dise. Pourtant..
C’est comme la politique, on sait dans quelle direction est le mieux. Ne pas tomber amoureux du pouvoir (même le plus infime), être responsable mais pas au sens trivial de Macron et prendre (...)
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Un frisson dans la nuit : ce bruit de verre en elle
publié le 1er avril 2022 par bidonfumant
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Tous les jours, une heure à une heure.
Il y a toujours dans la nuit un homme qui
ne dort pas qui regarde le ciel ou ne
regarde rien un homme épargné par tout
ce noir qui ronge un homme n’importe
qui un homme qui se sent plus vivant que
le jour et la nuit réunis cet homme est déjà
mort ou n’est pas encore né peu importe
il est assis par terre et ne demande rien. Albane Gelle
Un hérisson qui partait en voyage
arrêté net
dans un virage
quel dommage. En toutes circonstances
Un bruit de verre en elle. Albane Gelle
et il existe aussi(je viens de la retrouver) la version lue par Albane Gelle au festival panoptic.
(...)